Les 13 volontaires, tous très gonflés, quittent St Guérin en chantant. Arrivée sans encombre à Beaufort. Le C.P. Perrier se rend au Centre pour prendre les instructions, les volontaires s'organisent pour toucher le ravito ou s'équiper au magasin. De bonne heure, le réveil est sonné, le jus est infâme mais l'ambiance est sympa. Le chef Goran est là, qui va nous accompagner. Voici le car, nous prenons place. Quelle douce pour un J.M. de faire des km dans ces conditions. Nous avons 2 heures d'arrêt à Albertville : les Pâtisseries ont d'assidus clients. |
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Mais le train arrive en gare et en route pour Moutiers. Nous voici arrivés, mais pas de chance l'électro-bus est plein et nous devons monter à pied aux Allues. Le raccourci est dur et le souffle est court. Nous cassons la croûte à Salins avec les chefs Rondy et Goran. A Brides nous chargeons le pain et montons doucement vers les Allues. Voici enfin le clocher ; le creux n'est pas loin . Pour la première nuit, le campement est un peu sommaire, mais c'est sans importance, tout le monde est très content. |
Dimanche 13 (Allues) Après un réveil tardif, les volontaires, reposés de leur marche de la veille, font toilette et se préparent à descendre aux Allues pour sanctifier leur dimanche. Au village, ils sont rebutés par l'accueil un peu froid des habitants qui semblent très intéressés. |
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Quatre volontaires sont chargés de remonter au chalet les deux caisses de ravitaillement, montées en camion. Malgré cela, le déjeuner est un peu morne et tous, nous en sommes réduits à aller "broyer du noir" dans les cafés de l'endroit. Le soir cependant, chacun a plus d'optimisme et l'on pose, à la veillée, les premières ébauches d'un éventuel dégagement ; la journée se termine dans la gaieté et la bonne humeur. Lundi 14 (Allues) Après une bonne nuit, lever assez tôt, car aujourd'hui le travail commence. Quelques volontaires partent à Mussillon chercher du bois dans un chalet J.M. Au retour, Parisot et Senty, à qui l'on avait confié la mule, dans plusieurs endroits les "eurent à zéro". Pendant ce temps, le reste de la patrouille transportait des planches, de la scierie des Allues au chalet, ce qui fut pénible. Mais à midi, tout le monde se "retapa" avec la bonne cuisine de notre ami Tesseire. L'après midi fut consacré à la coupe et à la construction des bas-flancs. |
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Le soir tout le monde part en campagne pour le ravito pour revenir plus ou moins chargé. Le soir, une petite veillée nous réunit tous et nous préparons le dégagement. Et à 22 h 30 tout le monde se couche après nombre d'histoires.
Mardi 15 (Allues) Seconde journée de travail, les bas-flancs de la salle du haut sont terminés ainsi que la table et les bancs de la cantine. L'après midi, sous la direction du chef Goran, une équipe monte abattre des arbres qui sont descendus au chalet afin d'être débités. Si le chef Rondy trouve du bois à acheter nous pourrons finir demain sans mal. Le travail fini, c'est à dire à la tombée du jour, vite au ravitaillement afin d'améliorer l'ordinaire. Toujours dégagement. Mercredi 16 (Allues) Le départ pour Pralognan est fixé à demain. Comme le travail au chalet est terminé nous en profitons pour préparer le dégagement, les chants s'apprennent assez vite car chacun y met de la bonne volonté. Vers 11 h sous la direction du chef Perrier, nous faisons un peu d'éducation physique qui se termine par une bonne toilette au bassin du village. Quel bien-être on éprouve à se sentir propre ! Après un repas copieux, 4 volontaires, Papin, Dénerolle, Julien et Burlet descendent à Brides pour porter les caisses de ravito destinées à Pralognan. Pendant un temps, Pressey refait un mur qui s'est écroulé devant le chalet et révèle des talents de maçon ; vers 2 h 30, les volontaires partis pour Brides reviennent la mine réjouie. Après en avoir bavé pour aller jusqu'aux Allues, ils ont trouvé une occasion pour faire descendre les caisses. L'après midi se passe à préparer un dégagement et à décharger une voiture de bois venant du village de Mussillon. Le soir, après un souper à épisodes, nous montons nous coucher. Mais Papin est énervé et "vire" tout le monde. Presset et Parisot se promènent en tenue quelque peu indécente pour récupérer leurs couvertures. Un fait à signaler, la perte de notre chien "Bing" . Adieu donc, mascotte d'un jour ! Jeudi 17 (les Allues ---> Pralognan) Après un séjour des plus agréables aux Allues, nous partons pour Pralognan faire le même travail. Dès 7 h du matin nous sommes tous à l'ouvrage pour nettoyer le chalet. Les gars se demandent s'ils seront aussi bien à Pralognan qu'aux Allues, surtout pour la question nourriture. A 9 h, départ avec le chef Rondy. A Brides, courte halte à la Poste pour toucher des mandats. Nous repartons d'un bon pas, quoique la borne marque 20 km 700. Aucun arrêt jusqu'à Villard où nous nous arrêtons pour déjeuner. Nous continuons notre route espérant trouver un camion. Hurrah ! un bruit de moteur : C'en est un qui nous montera nos sacs jusqu'à Pralognan. Nous repartons d'un pas léger. A Pralognan, nous avons la surprise de loger dans une fromagerie. Pas de carreaux, c'est l'hôtel des courants d'air ; mais la fatigue est le meilleur des lits et nous nous endormons sur un peu de paille que le chef Rondy a pu se procurer.
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